Visite de la galerie d’art Magnin-A
avec la 2nde 3
Le mercredi 2 octobre 2024, la classe de 2nde 3 (accompagnée par Mme Muscat, M. Laurand et Mme Roche) est allée visiter la galerie d’art Magnin-A dans le cadre de leur mois Art et Engagement et grâce à l’association Thanks for Nothing.
Les élèves racontent :
« Nous sommes allés visiter une galerie dans le 11e arrondissement de Paris, la galerie Magnin-A, où on a pu observer les œuvres d’arts de plusieurs artistes comme Ataa Oko, Eric Kpakpo et Regula Tchumi. Cette sortie était très constructive, elle m’a permis de connaître plusieurs artistes et œuvres de la culture ghanéenne. »
« J’ai apprécié la galerie car c’était une première pour moi. La galerie était spacieuse, avec des tons clairs. L’organisation était bonne, et m’a permis d’en apprendre plus sur l’art. C’était assez attirant, cela donnait envie de découvrir d’où venait l’oeuvre, comment elle était faite, combien les œuvres coûtaient et plein d’autres choses. Ce qui m’a plu c’est la rencontre du personnel de la galerie : Philippe Boussé son directeur, Marie-Charlotte Plagnol la galeriste, et Marine Van Schonbeek qui fait partie de l’association « Thanks for Nothing ». J’ai pu apprendre quel est le métier de galeriste, ce qu’est une galerie. ».
« Le thème de l’exposition était le Ghana (Magic Ghana). C’était très amusant, passionnant et culturel. Ce qui m’a beaucoup plu est que j’ai découvert de nouvelles méthodes d’art ».
« J’ai beaucoup apprécié la manière dont les gens de la galerie nous ont expliqué au sujet des sculptures comment elles ont été sculptées, il y a combien de temps, le prix, etc. Mais aussi, j’ai apprécié que l’exposition soit centrée sur le Ghana, un pays d’Afrique ».
« Nous avons été accueillis par Marine Van Schoonbeek et Marie-Charlotte Plagnol qui ont eu la gentillesse de nous faire cette visite. Dans cette exposition nous n’avons pas simplement observé des œuvres, mais aussi appris l’histoire de ces œuvres et de cette exposition. Un français nommé André Magnin a voyagé pendant plusieurs années dans certains pays du continent africain, durant ses nombreux voyages il a rencontré de nombreux artistes tels que Ata Oko, Eric Kpakbo… Certaines œuvres de ces artistes sont exposées durant cette exposition comme : des cercueils qui vont avoir une forme liée au métier que pratiquait le défunt afin qu’il puisse continuer leur travail sous terre, des dessins qui représentaient des esprits, des tabourets qui représentent le pouvoir… Durant cette exposition j’ai beaucoup apprécié le fait que la beauté de l’Afrique soit représentée. Dans les années 1980, les opportunités pour les artistes africains étaient très minimes, ces artistes ont pu exposer leurs œuvres et aussi gagner quelque chose en retour et leurs œuvres n’ont pas été volées. »
Des objets d'art
« Marie-Charlotte nous a expliqué l’histoire du créateur de la galerie, il est parti voyager en Afrique à la recherche d’artistes pendant vingt ans pour mettre en avant leurs œuvres. Marie-Charlotte est galeriste, son rôle est de présenter les œuvres. Je trouve que la galerie est plutôt spacieuse et neutre. Les murs blancs font ressortir les peintures. L’œuvre que j’ai le plus aimée est le tabouret en forme d’ananas car j’aime beaucoup ce fruit et le tabouret était très coloré, je le verrais bien chez moi ».
« Ce qui m’a plu c’est que je n’avais jamais vu des sculptures comme celles que j’avais vu auparavant. Sans machine, uniquement avec les mains, il tape sur un bout de bois qui va venir tailler la sculpture et créer la forme idéale, et tout ça avec un ciseau à bois. J’ai beaucoup aimé comment les galeristes ont fait de leur mieux pour répondre à nos questions, peu importe le nombre de questions ils prenaient tout leur temps pour nous répondre ».
« Personnellement mes œuvres préférées étaient les dessins des monstres de Aata Oko. Ce qui m’a surtout plu était l’histoire derrière ses tableaux, il racontait que ces monstres n’étaient point le fruit de son imagination mais des esprits qui venaient le visiter tous les soirs ce qui rend ses tableaux très spirituels. »
« Ce que j’ai le plus aimé était la représentation de la voiture en forme de cercueil et la découverte des sculptures de l’artiste Eric Kpakpo. J’ai découvert une nouvelle forme d’art. Ce qui m’a aussi marqué est comment Eric Kpakpo a réalisé ses tabourets en bois avec un ciseau à bois et un marteau ».
« Ce qui m’a le plus plu ce sont les tabourets car dans chacun des tabourets il y avait une figure, comme un singe, c’est celui qui m’a le plus plu car on avait l’impression que c’était un vrai, mais il y avait des piments, un jaguar, etc. »
« J’ai beaucoup aimé le fait que la galerie donnait envie de visiter : c’était propre et spacieux, ça donnait envie de regarder les œuvres. Il n’y avait pas énormément d’œuvres et elles étaient très bien placées, ce qui donnait un visuel très joli à regarder ».
« Nous avons reçu un chaleureux accueil par Marie-Charlotte. Nous avons pu découvrir l’exposition « Magic Ghana » et l’art contemporain africain. Nous avons pu observer les dessins de Ataa Oko Addo, que personnellement je trouve originaux mais ça m’a surpris car ses dessins étaient simplistes dans la forme. L’artiste qui m’a vraiment marqué c’est une photographe et anthropologue suisse, Regula Tschumi, qui a pris des sublimes photos de situations, comme une mère et sa fille dans leur maison. Nous avons aussi découvert un aspect de la culture ghanéenne : le « coffin art » et la « coffin dance » (danse du cercueil) ce qui m’a particulièrement surpris ».
« J’ai bien aimé cette sortie car c’est la première fois que je voyais des sculptures en forme de tabouret. »
« J’ai aimé le fait de présenter des artistes venus d’Afrique, qui est le continent auquel on pense le moins dans le domaine de l’art ».
Mer, fruits et animaux
« L’exposition montre des artistes comme Oko Adbo qui a passé sa vie à faire des cercueils en forme de poisson, voiture ou autre en fonction des envies de ses clients. Oko Adbo a un jour rencontré une photographe suisse qui lui a un jour demandé de dessiner les cercueils qu’il avait créés. Grâce à elle, Regula Tschumi, Oko Adbo a trouvé une passion. »
« L’œuvre qui m’a le plus marqué est une photographie de Regula Tschumi : elle montre des enfants qui puisent l’eau de la mer, et à l’horizon on voit le coucher du soleil. »
« J’ai bien apprécié les sculptures comme celle de la voiture ou des animaux, et le deuxième point qui m’a plu c’est la présentation qui faisait vivre les œuvres. J’ai appris des techniques que je n’avais jamais remarquées comme la vitre en plexiglas qui fait ressortir les couleurs et met en valeur les œuvres de Regula Tschumi ».
« J’aime la sculpture du poisson car c’était évidemment compliqué à réaliser. J’aime les détails qu’il contient et les sentiments qu’il suscite chez moi sont ceux du plaisir et de la curiosité. »
« J’ai pu découvrir de nouveaux artistes comme Eric Kpakpo et ses diverses œuvres comme des tabourets en forme de fruits ou d’animaux. La salle où les œuvres sont présentées était bien aménagée et lumineuse ».
Publication mise à jour le 29 novembre 2024